L’Apnée

L’Apnée et la Plongée dite libre

C’est l’activité de plongée sans bouteille. L’apnée est la plus simple et ancienne pratique pour découvrir le milieu subaquatique. Elle a su s’adapter aux différentes contraintes des lieux de pratique (mer, lac, piscine). Dépourvue de scaphandre, cette activité donne un sentiment de légèreté et de liberté.

Des règles de sécurité bien précises doivent être respectées pour cette discipline à la fois physique et mentale. Quand vous allez débuter, souvenez-vous : Ne faites jamais d’apnée seul, échauffez-vous progressivement, relaxez vous avant vos apnées et apprenez à connaître vos limites. Des moniteurs fédéraux et des guides de randonnée se sont formés pour répondre à l’attente d’un public en quête de sensations nouvelles.

Il existe différentes formes d’apnée. De la pratique de l’apnée de loisir à celle de compétition, cette pratique d’immersion va intervenir dans la pratique même de l’Apnée en tant que plongée libre mais aussi dans d’autres sports subaquatiques tels le Tirsurcible, la Pêche sous-marine, le Hockey subaquatique.

Les cursus

Les cursus apnée sont axés suivant deux pratiques de l’apnée : l’apnée en piscine et l’apnée en milieu naturel ou Eau Libre. Chaque pratique est associée à plusieurs niveaux.

Apnée Piscine, 3 niveaux :

    • 1 : Pass’ Apnéiste
    • 2 : Apnéiste
    • 3 : Apnéiste Confirmé

Apnée en Eau Libre, 4 niveaux :

    • 1 : Pass’ Plongeur Libre
    • 2 : Apnéiste en Eau Libre
    • 3 : Apnéiste Confirmé en Eau Libre
    • 4 : Apnéiste Expert en Eau Libre

Le cursus « Piscine » est destiné aux pratiquants souhaitant principalement évoluer en piscine (dynamique, Statique).
Le cursus « Eau Libre » ajoute une activité verticale au cursus « Piscine ».
Le pratiquant doit s’exercer en eau libre – mer, carrière, fosse. Dans ce cadre, le club propose des sorties.
A savoir :

  • les niveaux 1 sont des niveaux d’initiation, sur 4 séances, non proposés par le club sur la saison
  • choisir le cursus « Piscine » n’interdit pas de pratiquer en eau libre ou en fosse !
  • sortir en mer ou en carrière demande un matériel spécifique adapté et personnel : Combinaison 5/7 mm, gants, Chaussons, lestes…et un certificat médical de mois de 1 an (si descente en dessous des 6 m).

Pour ceux qui souhaitent obtenir un brevet, des examens sont prévus en fin de saison

  • un examen écrit : des cours sont dispensés tout au long de l’année (cf planning).

Un examen pratique comprenant :

  • une évaluation de compétences générales : matériel, capacité technique en surface et en immersion, maitrise de la ventilation
  • une épreuve en dynamique (longueur à réaliser en apnée entre 25m et 75 m selon les niveaux)
  • une épreuve en statique (temps à réaliser en apnée, sans bouger, entre 1’30 et 3’00 selon les niveaux)
  • une épreuve de sauvetage
  • pour les « Eau Libre uniquement » : une épreuve de pronfondeur entre 10m et 25m selon les niveaux

Le brevet permet d’acquérir des prérogatives de pratique en autonomie (sous certaines conditions) et ouvre la porte au niveau supérieur et aux cursus de formations.

Séances en Piscine :


BRAVO et FELICITATIONS ! Kelly

Belle réussite pour Kelly qui a passé son examen IE2 ce week-end au CODEP 75.

Kelly, il y a que dans le dictionnaire que le mot « succès » vient avant le mot « travail ».

Tu as bien mérité ton diplôme, la persévérance et le travail, ça paie toujours!

Sortie Apnée Y-40 (Italie, Venise) les 13,14 et 15 Décembre 2019

Nous étions 11 Apnéistes du VVP à nous rendre pour la première fois à Y-40, fosse de -42 m de profondeur , à 45 mn de Venise.

Nous avons tous été conquis par ce lieu qui nous a procuré d’immenses plaisirs et sensations.
Un très bon accueil, un encadrement de haut niveau (Entre autre par le champion d’Italie Antonio Mogavero), une fosse très belle, et une souplesse dans l’organisation nécessaire suite aux vols reportés pour certain…..
De belles plongées pour chacun d’entre nous  : Yanne qui a posé les pieds sur la grille à -42,15 m !!!, Laurent sur la tête de Yanne à 2 m de cette grille !, Lucie tout en technique à -36 m, Yoann à -30 m, Pierre-Louis (2 ans d’apnée) , avec un beau -27 m, Andrée qui s’est découverte un nouveau talent en BTV  grâce à l’instructeur magicienne en compensation,  Paola, a atteint pour la première fois les -15m.
Chrystelle avait l‘œil partout comme à son habitude,  Mathéo, notre ado, a démontré ses talents et son potentiel, Thierry, notre guide touristique, a résisté à l’appel de la profondeur,  Sophie a essayé de nouvelles techniques d’immersion !!! Et David a bu les conseilles du même instructeur Paola, impatient de mettre en pratique… 

Sorties agrémentées par de belles visites touristiques à Padoue où se trouvait l’hôtel et aussi le derniers jour à Venise, malheureusement encore inondée.C’est sûr, on y retournera, et très bientôt  !!
Chrystelle, Yanne et Laurent

07/12/2019 : Fosse Apnée


Un énorme succès pour la fosse apnée du 7 décembre.Première fois que nous étions autant !!!
29 participants!!!

Merci à Christian Lesieur le DP pour l’organisation et à tous les encadrants ( Denis, Alain, David, Yanne, Olivier, Chrystelle, Stéphane et notre IE Stagiaire Yoann)
Merci

Le PARISIEN : L’apnée en piscine, un sport à couper le souffle

Cette forme de plongée urbaine se développe. Objectif : prendre confiance en soi et réduire le stress.

Des corps flottent à la surface de l’eau, entourés de surveillants sanglés de gilets jaunes. Bienvenue dans le monde (du silence) des apnéistes. Catégorie « statique » avec un meilleur temps d’immersion réalisé par Benoît (24 ans) en 6’14 ». Dimanche dernier, les meilleurs compétiteurs de la région avaient rendez-vous à Vélizy-Villacoublay (Yvelines) avec l’espoir d’une qualification aux Championnats de France.

 

Un sport qui reste extrême mais dont la pratique en mode loisir gagne 15 à 20 % d’adeptes chaque année. Chacun y trouve son compte. « Dans l’eau, on n’est pas désavantagé par le poids, et en plus on a moins froid », sourit Denis Pommier, médecin fédéral et lui-même apnéiste.

« Il faut simplement des tympans solides, un cœur et des poumons en bon état » DENIS POMMIER, MEDECIN FEDERAL ET APNEISTE

 

Longtemps, l’apnée a souffert d’une mauvaise réputation. « Le Grand Bleu a fait du mal à notre sport qui est pourtant une belle école de la maîtrise de soi », constate Jean-Luc, 54 ans, licencié à Neuilly-sur-Seine et PDG d’une filiale de Philips. En 1988, lors de la sortie du film de Besson, Théo, 17 ans, n’était pas né. Il plonge pourtant depuis ses 10 ans dans le sillage de toute sa famille. « Croatie, Thaïlande, Grèce, nos vacances sont choisies en fonction de nos plongées, confie le benjamin du club de Vélizy. Je suis le seul apnéiste de ma bande de copains et on a une petite reconnaissance du fait que ça reste un sport extrême. » « Si les gens suivent les consignes et s’écoutent, il n’y a pas de risques, précise sa mère, Sophie, monitrice d’un groupe d’ados. Mes trois garçons ne savaient pas encore nager qu’ils étaient déjà dans l’eau avec masque, tuba et brassards. Les jeunes apprécient l’apnée car c’est beaucoup moins codifié que la plongée bouteille. » « Il n’y a pas vraiment d’âge minimal, il faut simplement des tympans solides, un cœur et des poumons en bon état », précise le docteur Pommier. En piscine, la pression est moindre qu’en mer, même si elle « devient désagréable vers les 4 m », continue le spécialiste.

 

Mais les vertus de l’apnée sont nombreuses aussi bien pour le corps que pour l’esprit. Une véritable « bulle d’air » pour les adeptes. « On gère son stress, on travaille sa concentration et on maîtrise ses limites, résume Philippe, 54 ans, qui nage 130 m en monopalme sans respirer. Personnellement, ça m’a aussi permis de soigner mes problèmes de dos. »

 

Dès l’immersion, le rythme cardiaque ralentit de 20 % et l’entraînement permet de muscler le cœur. « On sort de l’eau dans un état un peu euphorisant, dû autant à l’accumulation de CO2.

 

qu’à la capacité à se relâcher », ajoute Sophie. On apprend à décoder et maîtriser ses sensations, ce qui contribue à un lâcher-prise dont les effets se prolongent au-delà de la sortie de l’eau. « Ce n’est pas non plus du yoga », précise le médecin, qui constate que les accidents — samba (perte de motricité) ou syncope — sont rarissimes. « Pour assurer la sécurité, on est deux fois plus nombreux hors de l’eau que dans l’eau », conclut-il.